Le Chemin Écriture du Spiritisme Chrétien.
Doctrine spirite - 1re partie. ©

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Revue spirite — Année VI — Juillet 1863.

(Langue portugaise)

UN NOUVEAU JOURNAL SPIRITE EN SICILE.

1. — Nous sommes heureux d’avoir à signaler l’apparition d’un nouvel organe du Spiritisme à Palerme  †  en Sicile,  †  publié en langue italienne sous le titre de : Le Spiritisme, journal de psychologie expérimentale. La multiplication des journaux spéciaux sur cette matière est un indice non équivoque du terrain que gagnent les idées nouvelles en dépit, ou plutôt en raison même des attaques dont elles sont l’objet ; ces idées, qui se sont en peu d’années implantées dans toutes les parties du monde, comptent en Italie de nombreux et sérieux représentants ; c’est que, dans cette patrie de l’intelligence comme partout, quiconque en sonde la portée, comprend qu’elles renferment les éléments de tous progrès, qu’elles sont le drapeau sous lequel s’abriteront un jour tous les peuples, et qu’elles seules résolvent les redoutables problèmes de l’avenir, de manière à satisfaire la raison. Notre concours sympathique est naturellement acquis à toutes les publications de cette nature, propres à seconder nos efforts dans la grande et laborieuse tâche que nous avons entreprise.


La lettre suivante, accompagnant l’envoi de ce journal, nous annonce en même temps la constitution d’une Société spirite à Palerme, sous le titre de Societa spiritista di Palermo.

« Monsieur,

« Une nouvelle Société spirite vient d’être constituée ici, à Palerme, sous la présidence de M. le chevalier Joseph Vassallo Paleologo ; elle a déjà son organe de publicité : Le Spiritisme, ou Journal de psychologie expérimentale, dont les deux premières livraisons viennent de paraître. Veuillez bien en agréer un exemplaire que je me permets de vous offrir, comme à celui qui a si bien mérité de l’humanité pour le progrès des idées morales sous l’impulsion providentielle du Spiritisme.

« Veuillez agréer, etc.

Signé : PAOLO MORELLO,

Professeur d’histoire et de philosophie à l’Université de Palerme.


2. — Chaque numéro du journal commence par la citation de quelques aphorismes, en forme d’épigraphe, tirés du Livre des Esprits ou de celui des Médiums, comme, par exemple :

« Si le Spiritisme est une erreur, il tombera de lui-même ; si c’est une vérité, toutes les diatribes du monde ne le feront pas devenir un mensonge. »

« C’est une erreur de croire qu’il suffise à certaines catégories d’incrédules de voir des phénomènes extraordinaires pour être convaincus ; ceux qui n’admettent pas l’âme ou l’Esprit dans l’homme ne peuvent l’admettre hors de l’homme ; c’est pourquoi niant la cause, ils nient l’effet. »

« Les réunions frivoles ont un grave inconvénient pour les novices qui y assistent, en ce qu’elles leur donnent une fausse idée du Spiritisme. »

Nous ajoutons : et qui, sans être frivoles, ne sont point tenues avec l’ordre et la dignité convenables.


3. — Le premier numéro contient un exposé de principes, en forme de manifeste, dont nous extrayons les passages suivants :

« Toute science repose sur deux points : les faits et la théorie ; or, d’après ce que nous avons lu et vu, nous sommes en état d’affirmer que le Spiritisme possède les matériaux et les qualités d’une science ; parce que, d’une part, il s’affirme par des faits qui lui sont propres et qui résultent de l’observation et de l’expérience, absolument comme dans toute autre science expérimentale ; et d’autre part il s’affirme par sa théorie déduite logiquement de l’observation des faits.

« Le Spiritisme, considéré au point de vue des faits ou de la théorie, n’est pas sorti du cerveau humain, mais il découle de la nature même des choses. La création des intelligences étant donnée, ainsi que l’existence spirituelle, ce qui a reçu le nom de Spiritisme se présente comme une nécessité dont, dans les conditions actuelles de la science et de l’humanité, on peut être témoin plutôt que juge ; nécessité d’où résulte un fait complexe qui demande à être étudié sérieusement avant de pouvoir être jugé. Libre à chacun de ne pas l’étudier si cela ne lui plaît pas, mais cela ne donne à personne le droit de railler ceux qui l’étudient.

« La société fondatrice de ce journal n’entend émettre ni une croyance, ni une doctrine à elle ; comme dans sa conviction rien n’appartient moins à l’invention humaine que le Spiritisme, elle se propose d’exposer la doctrine spirite, et nullement de l’imposer. D’ailleurs, elle se réserve une entière liberté d’examen et la plus complète indépendance de conscience dans l’appréciation des faits, sans se laisser influencer par l’opinion de quelque individu ou de quelque corps que ce soit ; ce dont elle se rend responsable devant sa propre conscience, devant Dieu et devant les hommes, c’est de la sincérité des faits. »


La communication suivante [Les Médiums et les Esprits], signée Le Dante, extraite du deuxième numéro, témoigne de la nature des enseignements qui sont donnés à cette société.



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